Formaterre

A l'intérieur du mur, ce n'était guère mieux. Nous avons commencé par suivre les préconisations d'un architecte. C'est à dire enlever du pisé humide pour le remplacer par de la terre cuite alvéolée et sèche (type monomur).

Vu l'état du mur, je n'étais pas vraiment convaincu. Surtout que l'architecte avait analysé le mur non décrouté et qu'aucun symptôme de problème structurel n'était apparent.

Bref, une fois creusé, nous avons scellé uniquement en bas et en haut  les briques que nous avions cassées en deux afin d'en avoir sur toute la longueur :

 

Il ne restera ne reste plus qu'à décrouter la partie haute...

Courage Christophe !

De son côté, Pierre-Louis s'est attaqué au décroutage du mur "vraiment" humide.

 

On peut observer que la hauteur du soubassement est particulièrement faible. A peine 40 cm. Il faudra donc décaisser pour éviter les remontées capilaires. De l'autre côté, il y a avait de nombreuses croûtes, très épaisses de ciment. Après un bon moment, il a réussi à déboucher l'ensemble. Un petite pause s'imposait :

 

Nous avaons ensuite analysé la rénovation de l'atelier. En observant bien la poutre, je me suis vite rendu compte qu'elle tenait sur très peu de bois (l'intégralité d'un tournevis y pénétrait !!!). Un étayage urgent était donc nécessaire.

Pour le prochain chantier permanent qui aura lieu au mois de mars :

Deux petite "dalles" seront mis en place. Un système de colonne-panne viendra ensuite s'y appuyer dessus. La solution recherchée permettra de conserver la partie saine de cette poutre.

Pendant ces 2 jours, nous ferons également une ouverture dans le pisé.