Formaterre

 1. La réparation au niveau du soubassement

Lors de ma visite, j'avais constaté une présence très importante d'humidité. Il y avait un chéneau dont l'eau s'écoulait sur le mur et ruisselait tout du long, sûrement depuis de nombreuses années.... Certaines parties en terre, en contact avec le soubassement s'étaient tellement effritées qu'il ne restait qu'une dizaine de centimètres de terre. La terre était tellement humide que mon testeur d'humidité saturait à tous les endroits.

1. Fred et clair avaient décalé le chéneau.

2. Nous avons remplacé à plusieurs endroits, de la terre crue trempée par de la terre cuite sèche. On peut voir sur la photo les 2 premiers trous.

On les creuse en essayant de conserver une forme arrondie

 A l'intérieur, voici Olivier qui cale les terres cuites, des cailloux et un béton de chaux

A l'extérieur Léa et Léna

 

Claire a pu se libérer. Son calage n'a pratiquement pas besoin d'être lié avec un béton de chaux.
Toutes les pierres sont rentrées en pression.

 

 

Le travail est terminé : les pierres en pression sont "serties" dans un béton de chaux

 

On commence un dernier trou. Il faudra attendre un mois pour continuer et observer si le mur a séché.

 

A l'intérieur, la poutre tenait un peu par magie. Nous l'avions d'ailleurs étayé de suite, le jour de la visite. Pendant le chantier, nous allons lui donner un appui plus serein.

 

Michelle et Olivier posent leurs premières briques

Alexandre continue le chantier

Et la poutre repose enfin sur un base, certes composite, mais beaucoup plus saine.

 

2. La gestion de l'humidité : le chéneau et les drains

Fred décroute le mur pour constater ce qui se cache derrière la fissure. En fait, il y a eu un déplacement de matériaux de nature différentes (brique en terre cuite et brique de machefer). Pour être sûr que cette fissure est "morte", il appliquera une bande de plâtre et nous attendrons plusieurs semaines avant d'intervenir.

 

Claire, toute joyeuse de varier les plaisirs culinaires avec ceux de la maçonnerie.

Fred avait été prévoyant, il y avait des grains à picorer sur place ;-)

 

Passons d'ailleurs de l'autre côté de la bâtisse, la dernière fois, nous avions commencé à faire un drain.

 

Une fois garni d'une petite couche de galet,

Fred et Sylvain posent un geotextil,

Puis, ils posent un drain, referment le tout et versent à nouveau des galets.

Fred et Fred ou "les draineurs de Succieu"

Pour compléter, Fred avait loué une nacelle pour que l'eau arrête de s'écouler au pied du mur :

 

Et voilà le chéneau posé, il ne restera plus qu'à reprendre une partie du mur et de remettre un linteau.

Retournons à nouveau dans la cour, Fred continue à creuser pour mettre le drain.
Nous rencontrons une canalisation

 

A l'aide de terre cuite trouvées sur le chantier, il construit un "coffrage perdu"

Puis un béton de chaux pour assurer une meilleur étanchéité. Il y aura plus tard un drain.

 

3. la gestion des fissures

Côté fissure, nous avions analysé la terre lors du précédent chantier :
1 volume de terre pour un volume de sable. Voici Christophe qui ouvre la fissure en biseau
(on remarque la bande de plâtre) :

 Quelques instant plus tard, avec un peu de sueur, beaucoup de pierre et un béton d'argile :

 De son côté Rebecca s'attaque à une énorme fissure.

 

Elle en viendra à bout le lendemain. Il y a de quoi être admirative, non ?

Léna, plus grande pourra aller jusqu'en haut.

 

Léa s'occupe aussi d'une fissure. Il faut dire que ça ne manque pas sur les murs...

Pour alimenter tout cela, la petite bétonnière tourne.

Et Christophe comble sa fissure également,

 Encore un grand bravo à tous et un super merci pour les découvertes culinaire dont la tarte à la farine et lentille avec sa nappe d'ortie, mémorable !!!

 

 

Le concept de Formaterre