Formaterre

Dans le cadre de la rénovation de cabane de jardin, plusieurs activités sont ouvertes au public pour "restaurer" la cabane de jardin. 

Les 2 premières concernent un mortier de terre-chaux-chanvre. Pendant la première séance, nous avons coffré et "couler" notre béton-mortier terre-chaux-chanvre (sans sable)

• La terre est une terre très argileuse (terre de Commelle)
• La chènevotte est la partie défibrée du chanvre. Elle constitue donc la charge de notre mortier-béton végétal.
• La ouate de chanvre est de la pure fibre broyée très finement qui a le rôle de combler le maximum de vide. 

Voici l'image du 1er "mini-livre" de 8 pages. Pour le constituer, il suffit d'imprimer la page A4 et de le plier comme l'indique cette vidéo. Pas besoin de colle, ni de scotch, ni d'agrafe...

Voici le lien pour télécharger le fichier .pdf si vous souhaitez l'imprimer.

Avec quelques mois de retard, une magnifique aventure qui date d'octobre 2022. 

Encore un grand merci à Sophie, Alain et leur grande tribu pour leur accueil... Et surtout à Jocelyne pour l'intendance. Miam, miam...

Le chantier concernant la prochaine façade en pisé aura lieu les 13, 14 et 15 octobre 2024. Avis aux amateurs(rices). Pour s'inscrire, il suffit de m'envoyer un mail

Un grand merci à Oïkos et au parc-habitat de Saint-Symphorien sur Coise pour m'avoir accueilli et permis de transmettre un bon nombre de techniques éconologiques dans le domaine de la finition. 

Voici donc le document en .pdf afin que tout le monde puisse en profiter : finitions_econologiques.pdf

Cela fait un peu plus d'un an que nous avons commencé cette construction éconologique. 

Presque exclusivement sous forme de chantiers participatifs. Voici où nous en sommes actuellement. 

Un très très grand merci à Roland qui a su nous donner des précieux conseils entre autre, en optimisant la technique historique du GREB.

Pour l'instant, nous nous posons un peu, enfin... et nous reprendrons le chantier toujours sous la forme de chantiers participatif. Aux futurs programme : maçonnerie sur les remparts, dalle chaux-liège, électricité, plomberie, enduit terre du terrain-chaux sur bottes de paille, isolation intérieures avec des mini-bottes de paille.

Joce et Thierry

Le GREB (Groupement de Recherche Ecologique de la Baie, Canada) est une technique conçue pour les autoconstructeurs. L'association qui la promeut est Approche-Paille. 

Vous trouverez à la fin de cet article d'autres documents et astuces concernant la technique GREB avec des alternatives. Entre autre le support mémoire d'Hugo sur 3 techniques de mise en oeuvre concernant des bâtiments paille. 

Pour la construction de notre maison à Communay, nous avons choisi cette technique éconologique pour les raisons suivantes : 

Voici donc l'une de nos dernières aventures à Communay

Voici une nouvelle expérience (dans la maison que nous construisons à Communay). Il s'agit de liège recyclé et non extrudé (il semblerait qu'il y ait une polémique à ce sujet). Personnellement, je préfère donner une 2ème vie à des bouchons en liège, de bénéficier d'une double granulométrie (0/4 et 4/10) et d'un coût inférieur, d'aider un ESAT du côté de Dijon et de bénéficier d'un coût de 20 à 30 % inférieur à ce que l'on peut trouver dans les négoces de matériaux en l'achetant chez Ecoliège 

Voici donc une double expérience puisque d'un côté, nous avons banché un mur de 4 m de long avec une finition pseudo dauphinoise (les galets qui sont à notre disposition ont une granulométrie de 40/100, donc un peu petits) et de l'autre un mur avec un angle droit uniquement en chaux liège. Cela fait maintenant environ 3 semaines qu'il subit les intempéries (exposition Sud-Ouest) et aucun changement d'état n'est à signaler...

Voici une petite vidéo qui retrace notre aventure : 

Le linteau était bien fatigué sur les remparts. A sa décharge, il était à l'extérieur et avait dû voir passer du monde en 600 ans...

Le souci est qu'il faisait parti d'un mur de soutènement en pierre épais de 2 m. Mur qui retenait 2,5 m de terre de l'autre côté, donc impossible d'étayer.

En plus 2 jambages sur 3 commençaient à marquer des signes de faiblesse (très grand coup de sabre, désolidarisation entre plusieurs pierres... Nous avons donc démonté opté pour défaire 2 jambages : celui du centre et celui de gauche. Celui de droite était encore sain. 

Quant au mur, nous avons enlevé délicatement les pierres pour retrouver un arc qui se tienne. Voici donc le début de l'aventure, après avoir enlevé les premières pierres, l'arc commence à se dessiner mais le linteau est toujours là...